Le projet de recherche GéoThink, sous la direction du Dre Renée Sieber de l’Université McGill, a reçu des subventions du CRSH/SSHRC sur une période de 5 années. La recherche vise deux objectifs principaux :
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Ce projet GeoThink sera influencé par plusieurs tendances fortes dans le monde de la géomatique et qui transforment nos sociétés, d’abord le GéoWeb, mais aussi l’ouverture des données (et massives), la pression pour plus de transparence numérique, l’effet domino de projets communautaires internationaux comme OpenStreetMap et la géolocalisation par la mobilité. Comme ces initiatives se développent sur plusieurs limites territoriales (locale, régionale, provinciale, nationale et internationale), une convergence et une collaboration mutuelles doivent être solidifiées au sein des communautés contributrices. Par exemple, il existe des sites web de données ouvertes dans les municipalités (ex. Montréal, Toronto, Gatineau, Québec, etc.), les provinces (ex. Colombie-Britannique, Québec, etc.), le gouvernement fédéral et ajoutons à cela des groupes de citoyens proactifs (ex. Québec ouvert, Nord ouvert, Montréal ouvert, Démocratie ouverte, etc.), un effort est donc en construction pour uniformiser les pratiques, faire participer les citoyens, collaborer à des règles plus standardisées et partager les expériences ouvertement. Plus spécifiquement, le projet propose :
Cette recherche est unique. Elle se concentre explicitement sur les impacts de Géoweb, du VGI (Volunteered geographic information | Information géographique volontaire) et des données ouvertes sur les administrations locales et les relations avec les citoyens. Elle met aussi en évidence les effets de la mise en forme sociale de la technologie Géoweb sur les citoyens et les organismes gouvernementaux. Au-delà d’une approche centrée sur la technologie, elle examine comment les contextes interdépendants politiques, sociaux et économiques construisent l’utilisation de la technologie. Aussi, elle mettra l’accent sur la perspective gouvernementale de l’équation de gouvernement à citoyen (G2C). Un des arguments principaux des chercheurs porte sur l’hyperlocalité où les citoyens ont des liens plus étroits avec leur administration locale (Kohut 2012). Ce niveau de confiance entre l’administration locale et les citoyens est essentiel pour produire un engagement constructif dans la gouvernance de l’information. Ce projet regroupe 13 chercheurs principaux du Canada et des États-Unis, dont le Dr Stéphane Roche de l’Université Laval pour le Québec. Stéphane Roche a initié le groupe local GéoThink au Québec qui se rencontre à la fois Québec et à Montréal. La rencontre de Montréal est soutenue par le groupe local au Canada de l’Open Knowledge Foundation Network. Note : Ce texte a été rédigé en collaboration avec Nicolas Gignac, conseiller en géomatique. |
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